Il était une fois...
Il était une fois... , encre blanche sur papier noir, 2019
Chaque dessin est tel le photogramme figé du début d'un film dans lequel le paysage serait un personnage invitant au récit. Il était une fois...
Fantômes
Fantômes, crayons de couleur sur papier noir, 2019
Dessinés d'après des photos originales, les sujets questionnent la perception du réel et sa frontière avec l'imaginaire.
Dette er hva traerne forteller meg
Dette er hva trærne forteller meg, vidéo, 10’ 37, 2016
(C'est ce que les arbres me racontent) Pièce réalisée à partir d’images tournées en Norvège. En suivant trois groupes de Black Metal, le film interroge la relation entre la musique, son processus créatif et les paysages. La pièce met en parallèle le geste du plasticien et celui du musicien autour d’une déambulation poétique au sein des paysages scandinaves.
Je remercie les membres des groupes Avertia, Hadens et Kveldsmoerke de m'avoir invité dans leurs univers.
Dagon
Dagon, video et performance, 3' 55, 2016
D'après la nouvelle éponyme de H.P. Lovecraft.
Un personnage est assis à une table, dos au public et face à un écran. Il raconte une histoire tout en écrivant. Sur l’écran apparaissent des images en noir et blanc venant ponctuer la narration. Au bout d’un certain temps, le personnage se lève et quitte la salle. Quelques instants après, sa voix reprend pour finir son récit.
La pièce joue avec les dispositifs cinématographique et narratif.
Performance réalisée dans le cadre de l'exposition Toute une année de lune durant à La Box (Bourges) - Commissariat de Sleep Disorders.
Image et son : Nina Marchand et Alexia Zamuner.
Une parole est une ombre
Installation
Installation
Installation
Une parole est une ombre, installation, pièce sonore et projection, 3’ 49, 2016
Cette pièce est inspirée par le conte L’Ombre de H.C. Andersen dans lequel un personnage voit son ombre prendre son indépendance et finalement échanger son statut. La pièce sonore est composée d’un texte adapté du conte. À la voix lisant ce texte répond un écho, qui, au fil du temps, se transforme et se fait plus présent. La voix perd son identité et devient une simple matière sonore, un eidolon, au même titre que l’ombre projetée du narrateur disparu.
Aux lumières
Aux lumières, vidéo, 5’ 11, 2016
Court métrage réalisé avec Nina Marchand.
Ce film est un plan séquence dans lequel un personnage invite la caméra dans une déambulation nocturne. Ils errent dans une forêt hantée par d’étranges figures immobiles. Plutôt que la caméra, c’est la lumière des torches qui crée l’image en révélant des fragments de la forêt et des corps qui l’habitent.
De l'autre côté
De l’autre côté, installation, vidéo, 1’ 14, 2015
Poème filmique sur le cinéma et sa capacité à réanimer. Il est projeté sur un écran suspendu qui permet de voir l’image des deux côtés.
Noir.
Un battement d’ailes.
Tourne !
Elle danse, s’anime, évolue.
Regarde !
Une chimère, un reflet.
Meurs, survis, revis.
Passage...
Je te vois !
...de l’autre côté.
Found footage experiment n°2 : Flicker (War in Pacific)
Foundfootage Experiment n°2 : Flicker (War in Pacific), vidéo, 0’ 32, 2014
Vidéo réalisée à partir d’images d’archives de la Guerre du Pacifique. Elle s’intéresse particulièrement à la matière filmique et aux défauts de la pellicule. Seuls les moments d’apparition et de disparition de l’image sont gardés au montage. En résulte une succession hypnotique d’images vidées de leur substance.
Found footage experiment n°1 : Travelling
Found Footage Experiment n°1 : Travelling, vidéo, 2' 26, 2014
Réalisée à partir de stock shots du cinéma américain, cette vidéo propose un dialogue sans but entre voiture et train dans une manipulation du mouvement cinématographique.
Sans titre (main et ombre)
Sans titre (main et ombre), vidéo, 56’ 09, 2014
Plan fixe. La main de l’artiste tente de fixer son ombre dans une relecture vaine du mythe de Dibutades. Le geste est répétitif et ponctué par le son du fusain frottant la feuille. Une quête d’idéal vouée à l’échec.
Sans titre (personnage et ombre)
Sans titre (personnage et ombre), vidéo, 1’ 47, 2014
Plan fixe. Un personnage s’avance et s’assied. Il reste un moment immobile puis lève le bras. A la fin de son geste, son ombre se lève et part. Etant réalisée en deux prises (une pour le personnage et une pour son ombre), la vidéo joue subtilement sur le décalage entre le sujet et sa projection. Elle interroge ainsi le rapport ambigu entre les deux, entre identité et altérité.
Théâtre
Théâtre, installation, photographie et projection, 2014
La photographie est projetée à l’échelle humaine dans une pièce de telle sorte que le spectateur soit obligé de pénétrer le faisceau lumineux. Son ombre s’inscrit ainsi dans l’image. Cette pièce propose une déconstruction du statut de la photographie et de son caractère illusionniste. Une ruine que le spectateur viendrait hanter.
Sans titre (sténopés sonores)
Sans titre (sténopés sonores), installation - photographies et son, 2013
Les photographies sont réalisées avec un sténopé. Durant la prise de vue (qui peut durer plusieurs minutes), un enregistrement du son ambiant est effectué. Le long temps de pose efface la trace du vivant de l’image et laisse seulement un décor vide. La photographie réalisée est projetée dans une petite pièce obscure et la prise de son est diffusée. La bande son permet au spectateur de projeter son imaginaire et de visualiser toutes les photographies potentielles (les images fantômes) présentes au sein de l’image.
Sans titre (ombres sur papier)
Sans titre (ombres sur papiers), photographie et infographie - tirages numériques sur papier, 2012
La lumière crée formes et ombres en jouant sur les plis du papier dans une tentative de réduire le dessin à son expression la plus simple.
Regarde un instant par la fenêtre
Regarde un instant par la fenêtre, installation - dessins, encre sur calque, 2012
Installation in situ questionnant la perception de l'espace et sa temporalité.
Nus
Nus, encre sur papier, 2011
La ligne dessine des corps et propose une exploration graphique autour de l'ombre et de la lumière.
Fragments (corps)
Fragments (corps), encre de chine sur papier, 2011
Dans le noir, la lumière dessine des formes, révélant ainsi un corps en jouant sur son relief.